lundi 23 avril 2012

Elections 2012

Un bien triste jour que ce 22 avril 2012, l'avenir de la France ne m'a jamais semblé aussi sombre, la montée du FN et pour candidats, nous nous retrouvons devant un match Sarkozy-Hollande, tous les deux représentants de la même oligarchie néolibérale de "gauche" et de "droite". Le choix pour le 6 mai prochain sera celui de peste ou du choléra. 
Le programme du président sortant est celui de la haine, haine des chômeurs et des pauvres qu'il considère comme des assistés (plus facile de s'attaquer aux chômeurs qu'au chômage) donc on va les former, les faire travailler pour garder leur RSA (on va faire concurrence à la Chine) sinon on les radie. Excellente stratégie pour garder la population sous contrôle et faire d'eux le nouvel ennemi et satisfaire son électorat. Le permis pour les jeunes lui permet de récupérer des voix parmi le jeune électorat et payer les pensions le 1 au lieu du 8 pour les personnes âgées (et en plus ça coute rien). Il se positionne également en sauveur de la France face aux crisesqui se succèdent... Que peut-on en dire? Une vaste plaisanterie, il a laissé avec cette chère Angela Merkel, les banques privées via la BCE se faire un maximum d'argent sur la dette (acheter à 1% et le prêter  à des taux variants jusqu'à 28% cela n'aggrave pas du tout la situation et lorsque l'on sait que Mario Draghi la préside, ex vice-président de la banque Goldman Sachs en Europe, banque soupsonnée d'avoir dissimulé  la dette Grecque (sous sa gouvernance) et de pas mal de choses douteuses dont un rôle dans les subprimes. On peut se demander comment on peut laisser faire cela en le sachant. De plus l'UMP, a votée à l'assemblée nationale, le mécanisme Européen de stabilité (le PS s'est abstenu, Mélenchon et les verts contre). Il a également fait passer en force le traité de Lisbonne malgré le refus au référendum de 2007 du peuple Français (un article dessus plus tard sera fait) qui avait compris ses dangers. Alors c'est qu'est ce qui nous attend après les élections? Un fascisme social teinté de mesures de rigueur, pertes de nos acquis sociaux et encore plus de précarisation du monde du travail, une TVA sociale qui achèvera le pouvoir d'achat et peut-être d'ici quelques mois une guerre civile sur fond de lutte sociale.
Mais qu'en est-il de François Hollande?
Un programme aussi démago qu'irréaliste ( taux marginal de 75% sur les revenus de plus 1 000 000 d'euros, 60 000 postes d'enseignants supplémentaires, retraite à 60 ans, ...) Tout ceci a un coût, énorme et avec la dette qui doit de par les accords diminuer (merci le pacte Européen de stabilité, comment financer les réformes? Je doute qu'il puisse les tenir sans budget et encore moins qu'il ait la volonté d'aller à contre courant de cette volonté Européenne de rigueur, on se retrouvera donc avec un président qui ferait comme son rival (mais sans la haine des pauvres), les pieds et les poings liés par l'Europe et la pression des marchés financiers. Offrant à son électorat que les miettes de son programme. Un choix entre la peste ou le choléra. Pour relancer la machine économique dont notre pays aurait tant besoin, il faudra attendre 5 ans. Bienvenue en Grèce.
 Un film réalisé par Les Mutins de Pangée, à vous de juger
Benjamin Blervaque
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vendredi 20 avril 2012

Vive l'Europe juste et démocratique

De tous temps, certaines personnes ont détournés le système à leur avantage. L’Europe,  telle qu'elle se construit aujourd'hui en devient le parfait exemple. Une Europe, de plus en plus polluée par des organes  tels que :

Le MES (Mécanisme Européen de Stabilité) qui nous invite le 1er juillet prochain à une politique de rigueur pour l'ensemble des pays européens et cela pour une durée indéterminée. Il permet en théorie de mettre en place un fonds d'assistance aux pays en difficultés tels que la Grèce cependant la réalité est toute autre. Celui-ci permet de préserver les intérêts des banques et créanciers et au final qui paye? Le peuple. Selon l'économiste Allemand Hans-Wener Sinn lorsqu'on lui pose la question: Les risques d'une sortie de la Grèce sont-elles calculables? Il a répondu: " Mais l'industrie financière dramatise la situation pour avoir le temps de revendre les titres de l’État Grec. Si le pays sortait de la zone, rien ne s'écroulerait, sauf quelques portefeuilles privés. Tout le monde s'est préparé à cette éventualité. " Donc quelques portefeuilles valent plus que le peuple Grec étranglés et sacrifiés. L'abandon de l'Euro donnerait un gain de compétitivité offrant ainsi une bouffée d’oxygène à leur économie même si leur dette sera toujours présente et toujours libellée en Euro. Cela ne sera donc pas sans difficultés mais si cela n'est pas fait, le peuple Grec ne pourra pas sortir de ce chômage qui gangrène le pays et finira à terme par déstabiliser politiquement et durablement le pays (à force de tirer sur la corde...). Donc on donne des milliards pour quelques intérêts privés. Et comment ça se passe? On demande aux membres du MES d’honorer dans un délai de 7 jours toute demande de capital et cela dans un délai de 7 jours irrévocablement et sans conditions. Ce qui signifie que les parlements nationaux n'ont pas leur mot à dire (paye et tais toi). Il peut entamer des procédures judiciaires mais dispose de l'immunité judiciaire pour le MES mais également ses membres et employés, on ne peut pas non plus enquêter sur leurs agissements, ni exercer des réquisitions ou toute forme d'expropriation par les gouvernements, tribunaux et administrations. Un organe composé de gens non élus, qui n'est responsable devant rien ni personne, ça vous donne envie?



Alors parlons de la BCE (banque centrale européenne), ça sert à quoi? A stabiliser les prix et garantir la valeur de la monnaie. Jusque là tout va bien mais elle prête également aux États... indirectement. La BCE prête à 1% d’intérêts aux banques privés (elle n'a pas le droit de prêter directement aux États qui ensuite finissent en prêts aux États à des taux allant jusqu'à 28% (Lucrative comme opération et payée de surcroit par le contribuable Européen, que demande le peuple?) en disant vous êtes trop dépensiers, c'est de votre faute. Alors, on va surement dire comment on peut sortir de ce système qui ne sert qu'à aggraver la dette et offrir une source "substantielle" d'argent aux banques? Sortir de l'Euro est impossible selon nos politiques, en effet la dette est détenue majoritairement par des intérêts étrangers donc pour la planche à billets... Peut-on encore dans ces conditions passer par la banque de France comme le faisait le pays autrefois ou avec le soutien de nos "partenaires Européens" que la BCE prête aux États sans passer par les banques privées... On pourrait également penser non pas à sortir de l’Euro mais s'orienter vers une monnaie commune mais non unique. Après ce sera à nos décideurs de voir, l'histoire les jugera.

En bonus, une petite vidéo avec monsieur Etienne Chouard, enseignant en économie qui nous explique les travers de l'Europe et pourquoi nous devons la quitter.

Ils existent. Mais l'industrie financière dramatise la situation pour avoir le temps de revendre les titres de l'Etat grec. Si le pays sortait de la zone, rien ne s'écroulerait, sauf quelques portefeuils privés. Tout le monde s'est déjà préparé à cette éventualité.

Source : http://www.euractiv.fr/hans-werner-sinn-argent-europeen-enfonce-pays-crise-interview
Copyright © EurActiv.fr
Les risques d'une sortie de la Grèce, ne sont-ils pas incalculables?

Source : http://www.euractiv.fr/hans-werner-sinn-argent-europeen-enfonce-pays-crise-interview
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Les risques d'une sortie de la Grèce, ne sont-ils pas incalculables? Ils existent. Mais l'industrie financière dramatise la situation pour avoir le temps de revendre les titres de l'Etat grec. Si le pays sortait de la zone, rien ne s'écroulerait, sauf quelques portefeuils privés. Tout le monde s'est déjà préparé à cette éventualité.

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Les risques d'une sortie de la Grèce, ne sont-ils pas incalculables? Ils existent. Mais l'industrie financière dramatise la situation pour avoir le temps de revendre les titres de l'Etat grec. Si le pays sortait de la zone, rien ne s'écroulerait, sauf quelques portefeuils privés. Tout le monde s'est déjà préparé à cette éventualité.

Source : http://www.euractiv.fr/hans-werner-sinn-argent-europeen-enfonce-pays-crise-interview
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Les risques d'une sortie de la Grèce, ne sont-ils pas incalculables? Ils existent. Mais l'industrie financière dramatise la situation pour avoir le temps de revendre les titres de l'Etat grec. Si le pays sortait de la zone, rien ne s'écroulerait, sauf quelques portefeuils privés. Tout le monde s'est déjà préparé à cette éventualité.

Source : http://www.euractiv.fr/hans-werner-sinn-argent-europeen-enfonce-pays-crise-interview
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