vendredi 20 avril 2012

Vive l'Europe juste et démocratique

De tous temps, certaines personnes ont détournés le système à leur avantage. L’Europe,  telle qu'elle se construit aujourd'hui en devient le parfait exemple. Une Europe, de plus en plus polluée par des organes  tels que :

Le MES (Mécanisme Européen de Stabilité) qui nous invite le 1er juillet prochain à une politique de rigueur pour l'ensemble des pays européens et cela pour une durée indéterminée. Il permet en théorie de mettre en place un fonds d'assistance aux pays en difficultés tels que la Grèce cependant la réalité est toute autre. Celui-ci permet de préserver les intérêts des banques et créanciers et au final qui paye? Le peuple. Selon l'économiste Allemand Hans-Wener Sinn lorsqu'on lui pose la question: Les risques d'une sortie de la Grèce sont-elles calculables? Il a répondu: " Mais l'industrie financière dramatise la situation pour avoir le temps de revendre les titres de l’État Grec. Si le pays sortait de la zone, rien ne s'écroulerait, sauf quelques portefeuilles privés. Tout le monde s'est préparé à cette éventualité. " Donc quelques portefeuilles valent plus que le peuple Grec étranglés et sacrifiés. L'abandon de l'Euro donnerait un gain de compétitivité offrant ainsi une bouffée d’oxygène à leur économie même si leur dette sera toujours présente et toujours libellée en Euro. Cela ne sera donc pas sans difficultés mais si cela n'est pas fait, le peuple Grec ne pourra pas sortir de ce chômage qui gangrène le pays et finira à terme par déstabiliser politiquement et durablement le pays (à force de tirer sur la corde...). Donc on donne des milliards pour quelques intérêts privés. Et comment ça se passe? On demande aux membres du MES d’honorer dans un délai de 7 jours toute demande de capital et cela dans un délai de 7 jours irrévocablement et sans conditions. Ce qui signifie que les parlements nationaux n'ont pas leur mot à dire (paye et tais toi). Il peut entamer des procédures judiciaires mais dispose de l'immunité judiciaire pour le MES mais également ses membres et employés, on ne peut pas non plus enquêter sur leurs agissements, ni exercer des réquisitions ou toute forme d'expropriation par les gouvernements, tribunaux et administrations. Un organe composé de gens non élus, qui n'est responsable devant rien ni personne, ça vous donne envie?



Alors parlons de la BCE (banque centrale européenne), ça sert à quoi? A stabiliser les prix et garantir la valeur de la monnaie. Jusque là tout va bien mais elle prête également aux États... indirectement. La BCE prête à 1% d’intérêts aux banques privés (elle n'a pas le droit de prêter directement aux États qui ensuite finissent en prêts aux États à des taux allant jusqu'à 28% (Lucrative comme opération et payée de surcroit par le contribuable Européen, que demande le peuple?) en disant vous êtes trop dépensiers, c'est de votre faute. Alors, on va surement dire comment on peut sortir de ce système qui ne sert qu'à aggraver la dette et offrir une source "substantielle" d'argent aux banques? Sortir de l'Euro est impossible selon nos politiques, en effet la dette est détenue majoritairement par des intérêts étrangers donc pour la planche à billets... Peut-on encore dans ces conditions passer par la banque de France comme le faisait le pays autrefois ou avec le soutien de nos "partenaires Européens" que la BCE prête aux États sans passer par les banques privées... On pourrait également penser non pas à sortir de l’Euro mais s'orienter vers une monnaie commune mais non unique. Après ce sera à nos décideurs de voir, l'histoire les jugera.

En bonus, une petite vidéo avec monsieur Etienne Chouard, enseignant en économie qui nous explique les travers de l'Europe et pourquoi nous devons la quitter.

Ils existent. Mais l'industrie financière dramatise la situation pour avoir le temps de revendre les titres de l'Etat grec. Si le pays sortait de la zone, rien ne s'écroulerait, sauf quelques portefeuils privés. Tout le monde s'est déjà préparé à cette éventualité.

Source : http://www.euractiv.fr/hans-werner-sinn-argent-europeen-enfonce-pays-crise-interview
Copyright © EurActiv.fr
Les risques d'une sortie de la Grèce, ne sont-ils pas incalculables?

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Les risques d'une sortie de la Grèce, ne sont-ils pas incalculables? Ils existent. Mais l'industrie financière dramatise la situation pour avoir le temps de revendre les titres de l'Etat grec. Si le pays sortait de la zone, rien ne s'écroulerait, sauf quelques portefeuils privés. Tout le monde s'est déjà préparé à cette éventualité.

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Les risques d'une sortie de la Grèce, ne sont-ils pas incalculables? Ils existent. Mais l'industrie financière dramatise la situation pour avoir le temps de revendre les titres de l'Etat grec. Si le pays sortait de la zone, rien ne s'écroulerait, sauf quelques portefeuils privés. Tout le monde s'est déjà préparé à cette éventualité.

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Les risques d'une sortie de la Grèce, ne sont-ils pas incalculables? Ils existent. Mais l'industrie financière dramatise la situation pour avoir le temps de revendre les titres de l'Etat grec. Si le pays sortait de la zone, rien ne s'écroulerait, sauf quelques portefeuils privés. Tout le monde s'est déjà préparé à cette éventualité.

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